« préservatif », « condom », « capote » …Différents termes peuvent être utilisés pour évoquer cette méthode contraceptive. C’est le moyen le plus simple d’éviter une grossesse et une infection sexuellement transmissible.
Utilisé depuis longtemps, avec ou sans réservoir, il existe de nombreuses sortes de préservatifs masculin (couleurs, parfums, textures,…). A chacun ses préférences… Il existe même des préservatifs sans latex en cas d’allergie.
Important : Préférer un modèle homologué CE (Communauté Européenne) ou NF (Norme Française).
S’ils sont bien utilisés, les préservatifs sont efficaces à 98%*. En pratique courante, il faut rester vigilant : l’efficacité peut être réduite jusqu’à 85%* (préservatif déchiré, placé imparfaitement, trop tard, resté dans le vagin, abîmé, périmé…). Leur efficacité peut toutefois être renforcée si leur utilisation est associée à des spermicides.
*cf. https://www.choisirsacontraception.fr/ consulté le 25/05/2020
En pratique, les préservatifs masculins recueillent les spermatozoïdes et les empêchent ainsi d’entrer dans l’utérus.
Seuls les préservatifs (masculins et féminins) protègent efficacement contre les infections sexuellement transmissibles (IST).
A utiliser lors de chaque rapport sexuel, avant la pénétration, sur un pénis en érection. Le retirer avant la fin de l’érection, en le tenant par son ouverture. Le nouer et le jeter. Il faut changer le préservatif à chaque rapport sexuel.
On peut trouver des préservatifs au prix moyen de 56 cts l’unité en pharmacie. On peut également s’en procurer gratuitement dans les Centres de Santé Sexuelle (CSS) (ex Centres de planification et d’éducation familiale – CEPEF) et dans les centres de dépistage du VIH. Certains préservatifs sont également gratuits en pharmacie sans prescription pour les moins de 26 ans ou remboursé à 60% sur prescription médicale pour les plus de 26 ans depuis janvier 2023. Ils sont accessibles directement, par exemple en pharmacie, en grandes surfaces, distributeur automatique …
Dans l’Egypte ancienne, les spermicides étaient composés de crottes fermentées d’éléphants ou de crocodiles, mélangées à du miel ou à des dattes.
Dans les civilisations antiques, l’intestin du porc était aussi utilisé en tant que préservatif.