Ce n’est pas une partie de plaisir, qui dit le contraire ? Et pourtant, le gynéco le médecin généraliste ou la sage-femme sont là pour répondre à tes inquiétudes, t’examiner, échanger sur ta sexualité. En toute confidentialité et en toute sécurité.
Les gynécologues ont tous suivi le même cursus d’études. C’est donc le « bon » feeling qui fait le « bon » gynéco, pas son parcours. Pour trouver la perle rare, rien ne vaut le conseil des proches ou de l’infirmière scolaire si tu es au collège ou au lycée. La sage-femme est également autorisée à délivrer une ordonnance de contraception.
L’avantage : ses rendez-vous s’obtiennent plus rapidement. Ces spécialistes consultent en ville, à l’hôpital, ou dans un centre de planification familiale (les consultations sont alors gratuites pour les mineures et dans certaines situations pour les femmes majeures). N’hésitez pas à les contacter pour vous renseigner.
C’est toi qui décides en fonction de tes besoins. C’est tout de même rassurant d’avoir une consultation avant le premier rapport sexuel pour discuter de la conduite à tenir. Si tu as déjà eu un rapport sexuel avec un préservatif, il est important de te renseigner sur les contraceptions complémentaires pour te protéger. En l’absence de relations sexuelles, lâche-toi pendant la consultation et profite de ta visite chez le gynéco / la sage-femme / le médecin traitant pour lui poser des questions sur la sexualité. Enfin le médecin / la sage-femme est là pour répondre à tes inquiétudes : règles très abondantes ou trop douloureuses, seins qui font mal ou à l’intérieur desquels tu penses avoir détecté une petite boule, pertes blanches malodorantes, douleurs dans la région génitale etc., il/elle t’examinera et te rassurera.
Tu n’es pas obligée d’avoir l’autorisation de tes parents pour faire une visite chez le médecin / la sage femme. Tout professionnel de santé est tenu au secret médical. Il ne transmet rien aux parents sauf dans des cas exceptionnels où ta vie serait mise en danger. C’est le rapport de confiance qui préside dans la relation professionnel de santé/patient et là, le patient c’est toi. Ce n’est ni ton père, ni ta mère. Mais tu peux aussi choisir de te faire accompagner par ton copain, ta mère, une amie… Il y a toujours deux chaises devant le bureau du médecin. Tu es libre de tes choix ! Les consultations sont gratuites pour les mineures et dans certaines situations pour les femmes majeures dans les centres de planification familiale.
Tu n’as aucune obligation et s’il te le propose tu peux le refuser (c’est ton droit !) surtout si tu demandes une contraception pour la première fois. En revanche le médecin va te poser des questions pour connaitre tes antécédents médicaux (les tiens et ceux de ta famille proche), ton état de santé général, les traitements éventuels que tu prends, tes habitudes de vie (si tu fumes, la façon dont tu te nourris, tes vaccins, si tu as des relations sexuelles, etc.). Si tout va bien, il te conseillera de te soumettre à un premier examen gynécologique, deux années environ après les premiers rapports sexuels. Bien sûr, si tu consultes pour des douleurs ou des pertes anormales, il va être obligé de t’examiner pour voir ce qui se passe, mais encore une fois, ne t’inquiètes pas, tout ira bien !
On est toutes différentes, ça dépend de chacune… et des gynécos (il y en a qui font plus ou moins mal, c’est vrai !). Le spéculum permet d’espacer les parois du vagin afin d’examiner le col de l’utérus. A priori cela ne doit pas être douloureux à condition de suivre les indications du médecin qui te guides pour bien basculer le bassin et inspirer au bon moment. Si vraiment cela te stresse, demande à ton médecin ce que tu peux prendre avant le rendez-vous pour te décontracter.
En l’absence de grossesse, un suivi gynécologique fréquent n’est pas obligatoire. Mais attention : la pilule est prescrite pour 12 mois et une visite annuelle s’impose pour renouveler l’ordonnance. Tu peux la faire renouveler auprès de ton généraliste ou d’une sage-femme. Ce qui n’empêche pas de te soumettre à un suivi sérieux : une prise de sang à effectuer dans les 3 à 6 mois après le début de la prise de la pilule puis tous les cinq ans si entre temps aucun problème n’a été détecté ou si tu n’as pas d’antécédents personnels ou familiaux particuliers.
Tu dois impérativement consulter un médecin si tu remarques que quelque chose a changé dans l’apparence de tes seins (fossette, hématome), leur texture ou si tu as détecté une boule à l’intérieur de l’un deux. Kystes et adénofibromes sont très bien pris en charge s’ils sont détectés rapidement quant à l’apparition cancer du sein. Ce dernier, très rare chez les jeunes femmes, se traite mieux s’il est traité tôt. En l’absence d’anomalie, l’examen des seins est conseillé à partir de 25 ans. Il devra faire l’objet d’un suivi régulier chez les femmes qui ont eu dans leur famille des antécédents du cancer du sein.
Il n’est généralement pas douloureux, mais si tes seins sont sensibles, il vaut mieux le préciser. Il s’effectue en deux étapes : l’inspection, pendant laquelle le médecin observe la poitrine dans son ensemble (galbe, symétrie, présence de fossette) puis la palpation qui permet, en faisant glisser ses doigts, de sentir une éventuelle anomalie (boule, écoulement anormal). S’il a une interrogation ou détecté un problème, il prescrit un examen plus approfondi (mammographie, échographie des seins, IRM).
En règle générale, un gynécologue procède à l’examen des seins et du col de l’utérus en deux temps ce qui signifie qu’à aucun moment sa patiente ne doit se retrouver toute nue dans son cabinet.